La part de la prise en charge par la Sécurité sociale ne suffit pas à couvrir la plupart des soins dentaires. D’où l’importance de souscrire une complémentaire dentaire. Si cette option est facultative, elle facilite grandement le financement des actes dentaires les plus chers. Mais comment faire son choix ? Suivez pas à pas le guide de Clinadent.
Pourquoi souscrire une bonne complémentaire dentaire ?
Les soins dentaires, ça peut coûter cher. S’ils sont en partie remboursés par la Sécurité sociale, la prise en charge s’avère bien souvent insuffisante. Pour de nombreux actes, même courants, la base de remboursement de l’Assurance maladie est bien inférieure au coût réel facturé par les dentistes. Surtout quand les honoraires libres sont autorisés. Pour d’autres soins, la prise en charge par la Sécurité sociale est nulle. Ce sont les actes hors nomenclature, comme la parodontologie et l’implantologie. Dans un cas comme dans l’autre, c’est la complémentaire dentaire qui prend le relai en matière de remboursement. Mais d’une complémentaire à l’autre, les modalités de couverture peuvent varier fortement. Qu’il s’agisse de soins dentaires ou de traitement orthodontique, il est préférable d’anticiper les problèmes avec une bonne complémentaire dentaire.
Si la réforme du 100 % santé garantit une meilleure prise en charge des prothèses, la souscription à une bonne complémentaire santé reste pourtant très importante. Que ce soit pour vous ou pour l’un des membres de votre famille, sans bonne complémentaire dentaire, il est préférable d’avoir quelques économies pour faire face aux soins. Globalement, les actes dentaires les plus courants sont remboursés en moyenne à hauteur de 70 % par la Sécurité sociale. Sont notamment concernés les détartrages et les traitements de carie, entre autres soins. Ce qui donne un reste à charge moyen de 30 %.
Certaines mutuelles proposent des contrats avec des garanties renforcées en matière de soins dentaires et d’orthodontie. Si cela suppose souvent des cotisations plus élevées, il faut faire un calcul sur le long terme. Il suffit de poser une prothèse ou de réparer une dent cassée pour faire de ce choix un choix rentable. Toute la difficulté du problème réside dans le rapport coût / avantage… qu’il est malheureusement impossible de prévoir lorsqu’on est victime d’un accident ! Les bonnes complémentaires dentaires sont là pour vous soulager.
Comment bien choisir sa complémentaire dentaire ?
De nombreuses compagnies proposent des complémentaires dentaires avec des conditions qui leur sont propres. En fonction de la formule choisie, le niveau de couverture sera donc différent. Pour faire le bon choix, il convient d’abord d’évaluer ses besoins. La complémentaire la plus chère qui offre la meilleure couverture n’est pas nécessairement le meilleur choix, d’un point de vue économique. Cela fonctionne un peu comme un jeu de calcul. Pour que vous soyez « gagnant », il faut que la somme des cotisations versées soit inférieure au remboursement perçu en cas de soins. Sinon, il est préférable de régler directement la facture soi-même. Mais il reste difficile d’en juger, d’autant plus que votre complémentaire ne couvre pas que les actes dentaires mais d’autres domaines de la santé. Certains peuvent, eux aussi, être particulièrement coûteux, comme l’ophtalmologie.
Nous vous invitons à lire attentivement votre contrat pour connaître les taux de remboursement auxquels vous pouvez prétendre. Ce sont surtout les postes dédiés à l’orthodontie et aux prothèses qui doivent retenir votre attention. Vous avez parfaitement le droit de changer de complémentaire dentaire si vous n’êtes pas satisfait du service. Car au-delà du remboursement, une bonne complémentaire santé se juge sur d’autres critères comme la réactivité et la qualité de la communication. Le délai de carence est un autre facteur à étudier. Sans délai de carence, vous êtes couvert dès le premier jour de la signature du contrat. Vous pouvez consulter les avis en ligne et utiliser les comparateurs de complémentaire pour faire votre choix. Parmi les derniers arrivés sur le marché, Alan attire de plus en plus de clients en raison de la qualité du suivi et de la disponibilité de l’équipe. Cette complémentaire se distingue par le choix de la connectivité avec une application simple et intuitive. Du côté des remboursements, elle fait le choix de la rapidité avec des virements instantanés à réception des justificatifs. Ce sont aussi des arguments qui peuvent impacter votre décision.
Même avec une assurance qui vous couvre bien, il est préférable de toujours demander un devis à votre dentiste avant de valider des soins – tout particulièrement pour les prothèses. Vous pourrez ainsi le transmettre à votre organisme pour vous assurer du montant de votre reste à charge, s’il y en a un.
Complémentaire dentaire : la checklist pour faire son choix
Le choix de votre complémentaire dentaire dépend de votre profil en tant que patient, autrement dit de :
- Votre âge : si les enfants et adolescents sont particulièrement concernés par les traitements orthodontiques, les seniors ont plus de besoins en implants et prothèses.
- Vos futurs besoins.
- Vos éventuels antécédents.
Bien sûr, c’est également une question de budget. Quelle somme pouvez-vous allouer chaque mois à votre complémentaire dentaire ? Certaines formules dites sans plafond peuvent paraître attractives mais sont vite dissuasives du point de vue des cotisations. Vous pouvez très bien vous permettre de demander conseil à votre orthodontiste ou votre chirurgien-dentiste. Par expérience et par habitude, il pourra vous orienter vers un organisme ou une formule qui vous convient.
Sachez qu’il existe aussi la surcomplémentaire dentaire. Ce contrat additionnel vient compléter une première complémentaire dentaire. Elle s’avère avantageuse pour les salariés qui veulent aller plus loin dans la couverture de base offerte par leur mutuelle d’entreprise. Dans tous les cas, sachez qu’une complémentaire dentaire pas chère est rarement un bon choix compte tenu des faibles garanties offertes.
Un dernier conseil : même avec une bonne complémentaire dentaire, il est préférable d’anticiper les problèmes plutôt que d’avoir à les soigner. C’est pourquoi nous insistons sur l’importance des visites de contrôle régulières chez le dentiste. En prenant rendez-vous une à deux fois par an, vous limiterez autant que possible les soins d’urgence, qui sont souvent les plus onéreux !
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