L’implant dentaire fait partie des soins de dentisterie les plus chers. Mais aussi des moins bien remboursés, avec un reste à charge souvent élevé. Quel remboursement pour un implant dentaire de la part de la Sécurité sociale et de la mutuelle ? Éléments de réponse par Clinadent.
La Sécurité sociale rembourse-t-elle les implants dentaires ?
Pourquoi la majorité des Français renoncent à la pose d’un implant dentaire malgré l’efficacité et la praticité de ce soin pour combler une dent absente ? Pour des raisons financières. En implantologie, il n’est pas rare que le reste à charge dépasse les 2.000 €. Pour envisager une telle intervention, il faut d’abord se renseigner sur le remboursement. À commencer par la prise en charge par la Sécurité sociale. En tant que tel, l’implant dentaire est considéré comme un acte « hors nomenclature ». Autrement dit, la Sécurité sociale ne propose aucun remboursement.
Pour justifier cette décision, l’Assurance maladie fait la distinction entre prothèse et implant dentaire. Puisque la dent est manquante, l’implant ne peut prendre appui sur une racine existante, ce qui ne permet pas de prétendre à un remboursement au titre d’une prothèse. Dans la vision de l’Assurance maladie, il s’agit d’un acte d’esthétique ! Un constat contestable, difficile à avaler pour les patients.
Dans les faits, la pose d’un implant dentaire contient l’implant, la vis et la couronne. La convention de la Sécurité sociale prévoit une prise en charge de la couronne seule à hauteur de 70 % du tarif fixé à 107,50 €, soit… 75,25 € ! Avec un prix moyen de 650 € pour une couronne en céramique, ce remboursement couvre à peine plus de 10 % des frais. Une mince compensation lorsqu’on sait que la couronne ne représente même pas la moitié du tarif d’un implant dentaire. L’implant dentaire en lui-même et le pilier, qui sont les deux principaux postes de dépense de l’intervention, ne bénéficient d’aucune prise en charge. Les enfants peuvent bénéficier d’une prise en charge des implants dentaires. Cette exception vaut aussi pour les patients atteints d’agénésie, une maladie qui provoque l’absence de dents.
Dans tous les cas, la meilleure option consiste alors à adhérer à une mutuelle dentaire avantageuse qui prévoit un remboursement généreux et adapté des implants dentaires.
Quel remboursement par la mutuelle pour un implant dentaire ?
Bien entendu, le remboursement d’un implant dentaire est propre à chaque mutuelle. Plus encore, au sein d’une même mutuelle, cela dépend du contrat. La plupart des mutuelles proposent un forfait annuel pour la prise en charge des implants dentaires. Il oscille généralement entre 300 et 900 € : le client a le droit à un remboursement maximal de cette somme pour une année donnée. Une fois le seuil dépassé, le patient assure seul le reste à charge. Généralement, le compteur est remis à zéro au 1er janvier. Une alternative consiste à proposer un remboursement de l’implant dentaire sous la forme d’un pourcentage du tarif de convention défini par la Sécurité sociale. On pourra ainsi lire dans un contrat « 200 % du tarif conventionné ».
Les plafonds de remboursement sont variables. Les écarts d’un contrat à l’autre sont parfois importants. La formule standard, la moins chère, se limite souvent à 150 % du tarif conventionné. Mais même avec des taux plus élevés, le reste à charge reste conséquent. Prenons un exemple, où le prix de la pose de l’implant dentaire (implant, pilier et couronne en céramique) serait de 2.000 €. Il s’agit du tarif moyen observé en France pour un implant. Une fois la part de remboursement par la Sécurité sociale, il reste 1.924,75 € à régler. Si l’assuré peut prétendre à taux de remboursement de 500 % de la BRSS, cela représente une prise en charge d’environ 500 € et un reste à charge de 1.500 € ! Si le patient est couvert par un tarif forfaitaire annuel de 900 €, il lui reste un peu plus de 1.000 € à financer, soit environ la moitié du coût de l’intervention.
L’importance du devis pour le remboursement de l’implant
L’implant dentaire fait partie de ces soins pour lesquels le chirurgien-dentiste a toute liberté à établir ses propres prix. Néanmoins, il a pour obligation morale de fixer ses honoraires « avec tact et mesure », un concept qui reste flou et que chacun interprète comme bon lui semble. Il a surtout l’obligation de fournir au patient un devis gratuit, détaillé, sans engagement et sur mesure, sur lequel figurent :
- les honoraires de la prestation ;
- le lieu de provenance de l’implant dentaire ;
- la liste des différents matériaux prévus pour l’acte ;
- une description détaillée du traitement à mettre en place ;
- le détail du montant pris en charge par l’Assurance maladie.
Un bon devis est censé donner un aperçu global des frais à prévoir. Chez Clinadent, nous encourageons toujours nos patients à se renseigner d’abord auprès de leur mutuelle dentaire. Ainsi, ils peuvent connaître en toute transparence les conditions de prise en charge et le niveau de garantie prévus par leur contrat. En particulier pour une intervention aussi coûteuse que l’implant dentaire. Notons que cette remarque est valable pour tous les soins dentaires, et pour les soins de santé en général.
Nous vous invitons aussi à faire jouer la concurrence et à bien prendre le temps de comparer différentes options avant de choisir votre mutuelle. La grande majorité des complémentaires santé proposent un remboursement des implants et des piliers, non pris en charge par l’Assurance maladie à ce jour. Il est possible de cumuler deux mutuelles : on parle de surcomplémentaire dentaire. Une option certes coûteuse en termes de cotisations, mais qui peut permettre un remboursement intégral de l’implant dentaire. Attention ! N’attendez pas le dernier moment pour choisir votre mutuelle. La plupart des structures appliquent une période de carence, pouvant aller de 1 à 3 mois, pendant laquelle l’assuré n’est pas couvert.
Vous songez à vous faire poser un implant dentaire ? N’hésitez plus et faites confiance à l’expertise des cabinets Clinadent ! Nous vous accompagnons de A à Z dans vos soins, du diagnostic au devis en passant par la pose et le traitement des douleurs liées à l’implant.
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